dimanche 14 avril 2013

Définition du verbe Régner

La Définition du verbe : Régner

Verbe à plusieurs sens :
-Exercer le pouvoir suprême dans un pays ou état en qualité de souverain.
-Exercer sur un endroit, un lieu, un groupe une domination totale.
-Exercer son pouvoir, avoir un rôle, une influence forte sur quelque chose.

Voir : Le Roi régne

lundi 25 février 2013

Définition du verbe décimer

Ce verbe signifie: Mettre à mort, ou faire périr, une personne sur dix, selon que le sort en décide. Il se dit principalement en parlant de soldats qui ont mérité d'être punis, ou de vaincus. Décimer une compagnie de soldats. Décimer un régiment de soldats. On décima les vaincus, les rebelles, les déserteurs.

samedi 23 février 2013


Ploucs

Terme péjoratif désignant les paysans. Il trouve son origine dans plou du latin plebs ou du gallois plwyf : peuple. On le retrouve dans les noms de villes et villages bretons, tels Plouha, Ploumodierne, Plougastel, etc.

source Historia

Richard III a été retrouvé !

Richard III : plus de 500 ans pour le retrouver! - Historia - lien
Evénement soumis le 07/02/2013 par Véronique Dumas

Le squelette retrouvé sous un parking municipal de la ville de Leicester en Angleterre, est bien celui de Richard III, mort en l’an de grâce 1485.

A-t-il eu seulement le temps de dire « Un cheval ! Mon royaume pour un cheval » comme l’a imaginé Shakespeare ? Selon les textes, Richard III, dernier roi de la maison d’York et ultime représentant des Plantagenêts d'Angleterre, a été vaincu et tué à l’âge de trente-deux ans à la  bataille de Bosworth - l’une des dernières de la guerre civile anglaise des Deux-Roses opposant deux branches des Plantagenêts, les Yorks (rose blanche) et les Lancastres (rose rouge) -  mais les historiens ignoraient où sa dépouille avait été enterrée. La datation au carbone 14, puis l’analyse de l’ADN des os, lequel a été comparé avec celui de deux descendants du roi Richard du côté maternel, ont prouvé qu’il s’agit bien de lui. Afin de balayer les derniers doutes des scientifiques, des spécialistes, notamment des experts en armes, ont procédé à l’étude des blessures du squelette. Le crâne porte à l’arrière les traces profondes de coups violents vraisemblablement causés par une hallebarde. D’autres blessures osseuses laissent penser que le roi a perdu la protection de son bouclier au cours du combat et qu’il a subi des violences après la mort – des blessures d’humiliation. De plus, le squelette est marqué par une déformation vertébrale, une scoliose, qui correspond au description des contemporains. L’université de Leicester a précisé que les restes du souverain seront inhumés dans la cathédrale de la ville.
« De stature presque féminine », « menu de corps et fragile » selon les experts, Richard III n’avait rien de la brute à la face cruelle évoquée par Shakespeare. A partir d’un scanner en 3D de son crâne, des universitaires écossais ont réalisé une reconstitution de son visage et le résultat prouve, à l’évidence, qu’il était plutôt joli garçon ! Reste à se pencher à nouveau sur le règne de ce roi accusé d’avoir emprisonné dans la Tour de Londres et fait assassiner les deux neveux qui l’empêchaient d’accéder au trône, le jeune Edouard V âgé de douze ans et son frère, le petit duc d’York. Une réputation sinistre amplement diffusée par le vainqueur de Richard III, Henri VII, dernier héritier des Lancastres et premier souverain de la lignée Tudor, et contre laquelle la société des amis de Richard III, fondée en 1924, tente de lutter avec persévérance.

Crédit : Justin TALLIS/AFP

Par Véronique Dumas


Comment Marcos Valle a influencé la musique nord-américaine
Le Monde.fr | 15.02.2013 lien


Cheveux longs, chemises à fleurs, moustache hippie : le Brésilien Marcos Valle n'a pas changé d'allure depuis son premier succès, Sonho de Maria, une chanson composée avec son frère Paulo Sergio et enregistrée par le Tamba Trio en 1963.

L'année suivante, son premier album, Samba Demais, porte ce blondinet aux yeux clairs au sommet des passages sur les radios, au Brésil et aux Etats-Unis. Marcos Kostenbader Valle est un pur "carioca" (de Rio), tombé à 17 ans dans un bouillon de culture d'où sortira la bossa-nova. Le jazz est là, la samba toujours, le rock-yéyé de la "jovem guarda" est en train de déferler et de s'élargir à la soul.

Marcos Valle a de quoi séduire les Américains du Nord. Comme Antonio Carlos Jobim, il participe à l'expansion de la musique brésilienne vers les Etats-Unis, en s'acoquinant avec le meilleur prosélyte de l'époque, Sergio Mendes, avec qui il joue en 1965 et 1966, le temps d'installer la fraîcheur sud-américaine, les rythmiques de la samba balancée de bossa, et cette incontournable modernité brésilienne des années 1960, qui résista au coup d'Etat militaire de 1964.

En 1966, Marcos Valle écrit Samba de Verao, un classique (So Nice en anglais) qui parcourt le monde et les répertoires d'innombrables jazzmen et chanteurs, du Walter Wanderley Trio (sur l'album à succès Rain Forest) à Bebel Gilberto.

Le label américain de Seattle, Light In The Attic Records, connu pour la pertinence de ses rééditions, publie quatre albums de Marcos Valle parus entre 1970 et 1973 : Garra, Previsão do Tempo, Marcos Valle et Vento Sul (distribué en France par P.I.A.S), après avoir consacré quelques volets de son catalogue à Serge Gainsbourg, The Last Poets ou Betty Davis. On lui doit également la rédemption des deux albums du guitariste et chanteur Sixto Rodriguez (Sugar Man).

Dans ces rééditions, on trouvera, entre autres, Garra, publié en 1971 chez Odeon Brasil, un des albums les plus réputés de Marcos Valle avec Previsão do Tempo (1973). Valle est alors épaulé par Milton Miranda et Lindolfo Gaya à la production et à la direction musicale. Le résultat est baroque – bossa, oui –, mais tellement pop, funk, soul. Un peu hippie donc, Marcos Valle écrit Mais de 30, ou comment refuser de faire confiance à tous ceux qui ont dépassé cet âge de fin de jeunesse.

Marcos Valle construit des univers musicaux cinématographiques, à l'instar du maître en la matière, Sergio Mendes. Ce dernier est objet d'admiration pour Will.i.am, des Black Eyed Peas.

Marcos Valle, avec sa musique de surfeur cool, mais tarabiscoté dans la pensée, a été samplé par Jay-Z, parce que, rythmiquement, a expliqué le boss du rap new-yorkais, les volutes de Ele e Ela n'ont pas leur égal.

Interview d'Hélène David-Weill dans le monde.fr du 15/02/13 lien
Hélène David-Weill : "Les vrais mécènes sont une espèce en voie de disparition"

Comme le pape Benoît XVI, lundi 11 février, Hélène David-Weill, présidente, pendant dix-huit ans, des Musées des arts décoratifs – qui regroupent le Musée des arts décoratifs, sa bibliothèque, et les ateliers du Carrousel, installés dans les ailes de Rohan et de Marsan du Palais du Louvre, mais aussi le Musée Nissim de Camondo et l'Ecole Camondo, spécialisée dans la formation au design et à l'architecture intérieure –, a choisi de démissionner.

Votre première initiative en 1994, comme présidente des Musées des arts décoratifs, a été de fermer pour travaux. C'était un pari risqué ?

Il fallait tout fermer, tout refaire d'un coup. On ne pouvait plus se contenter d'interventions cosmétiques. Il a fallu rendre à la nef – qui était obstruée – sa splendeur d'origine, décloisonner un peu partout, et repenser le parcours des collections... Il fallait donner un écrin à la mesure des trésors que recèle cette institution : des collections d'une richesse éblouissante, l'Ecole Camondo d'architecture intérieure d'où sont sortis Philippe Starck ou Wilmotte, une bibliothèque d'art ouverte au public avec 8 000 volumes...

A l'époque, il y avait peu d'argent, comment avez-vous fait ?

J'ai pris mon bâton de pèlerin. A chaque occasion, entre New York et Paris, je vantais les mérites et les beautés de ces objets, fruits de la main de l'homme. Les étrangers sont très à l'écoute. Pour nombre d'entre eux, les Arts décoratifs, c'est l'esprit de Paris, c'est l'expression d'une culture du raffinement. Je pense, comme eux, qu'un bois tourné, qu'un morceau d'ivoire sculpté peuvent être aussi beaux qu'une peinture. Les Arts décoratifs, c'est le seul art qui s'intéresse à la vie quotidienne, et qui mêle la recherche du beau à l'utile.

Les Noailles sont considérés comme les derniers grands mécènes français, comme en témoigne l'exposition qui leur est consacrée jusqu'au 28 février, à la Villa Noailles, à Hyères. Qu'en est-t-il aujourd'hui ?

Quand j'ai décidé de fermer le musée de 1996 à 2006, on avait très peu d'argent. Je suis encore émue et épatée car j'ai trouvé de vrais mécènes chez les étrangers, auxquels j'ai vendu l'idée d'un Musée des arts décoratifs digne de ce nom, à Paris. Le comité international est venu après, pour les remercier et les fidéliser. La famille Rothschild ou celle de mon mari, les David-Weill, nous ont aussi aidés. Il est vrai que les particuliers philanthropes, comme eux, se font rares. Bien sûr, nous avons des entreprises qui financent tel objet ou telle rénovation, pour leur communication. Mais les vrais mécènes sont une espèce en voie de disparition : trop d'impôts, la crise, que sais-je encore... ?!

Avez-vous des préférences esthétiques ?

Pour moi, la France a eu deux siècles miraculeux : le XVIIIe siècle avec un sens inouï de l'équilibre – ni trop, ni trop peu, comme une réticence de l'excès –, puis les années 1930 avec de nouveau un sens de la rigueur et l'excellence dans le choix des matériaux. Autrefois, les talents venaient tous à Paris, la ville des Lumières. Désormais, ils sont partout sur la planète.

C'est pourquoi il est important de conserver et de transmettre ce que nous avons de mieux. Le fait que Chanel ait racheté plumassier, bottier et autres brodeurs, est une bonne chose. Je sens une envie nouvelle de beauté, de raffinement de la part de nos contemporains. Les Arts décoratifs qui étaient un temps tombés en désuétude ressuscitent. Ils intéressent un nombre grandissant d'élèves. Créer, posséder ou admirer un bel objet, c'est déjà une marche vers le bonheur.
Bonjour à tous !

Lancement du nouveau Blog Culturel : Culture et Savoir !!